27.9 C
Dzaoudzi
vendredi 19 avril 2024
AccueilFaits diversUne plainte déposée après un décès au CHM

Une plainte déposée après un décès au CHM

Une plainte a été déposée ce mercredi matin par l’avocat d’une famille après le décès d’une femme lors d’un accouchement au CHM. Une information judiciaire sera probablement ouverte rapidement.

Me Chauvin
Me Chauvin

Me Julien Chauvin a déposé une plainte ce mercredi matin auprès du procureur de la République pour homicide involontaire par négligence ou imprudence après le décès d’une femme, le 30 novembre dernier au centre hospitalier de Mamoudzou.
L’affaire révélée par FMM a été confirmée par l’Agence régionale de Santé (ARS) dans un communiqué diffusé dans la matinée.

Le 30 novembre, une femme se présente à l’hôpital de Dzoumogné pour accoucher de son 6e enfant. Il s’agir d’un gros bébé de plus de 4kg pour lequel une anomalie du rythme cardiaque est décelée. Décision est alors prise de transférer la femme à Mamoudzou pour une césarienne. Selon les éléments indiqués par l’avocat, une artère utérine aurait été sectionnée pendant l’intervention entraînant une série d’hémorragies causant probablement la mort de la femme. Le bébé, en revanche, est vivant.

L'entrée du CHMDes qualifications en question

L’ARS indique ce matin qu’elle a été informée de l’affaire par le directeur de l’hôpital très rapidement. Dans son communiqué, l’agence affirme avoir «pris des mesures pour identifier les circonstances et les causes du décès (…) Une mission d’inspection a été diligentée pour déterminer les circonstances du décès et de la prise en charge de la patiente. Ces investigations sont actuellement en cours.»

Dix jours après les faits, le dépôt de la plainte va permettre l’ouverture d’une information judiciaire pour déterminer l’enchaînement des faits qui ont conduit à ce tragique dénouement. Mais dix jours après les faits, la mère décédée a été enterrée et une autopsie ne pourra donc pas être pratiquée ce qui ne va pas faciliter l’enquête.

Au-delà des causes du décès, ce sont les qualifications de la personne qui a été amenée à intervenir qui pourrait focaliser l’attention des enquêteurs. Selon les premiers éléments du dossier, il semblerait que la personne n’était pas qualifiée pour pratiquer seule une telle intervention. Cette personne pourrait avoir présenté de faux diplômes trompant ainsi le CHM. Ces informations devront être confirmées par le travail d’enquête.
RR
Le Journal de Mayotte

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139126
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139126
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139126
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139126
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139126
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139126
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...