Une délégation emmenée par José Palma Andres, directeur de la coopération territoriale à la Commission européenne était à Mayotte en ce début de semaine pour notamment étudier le remaniement des axes qui définissent les programmes opérationnels de l’Europe.
Les projets proposés ont en effet besoin d’apports autrement plus importants que les enveloppes allouées. «Nous avons travaillé sur la fongibilité des budgets pour avoir une vision globale» et ainsi éviter le saupoudrage ainsi que nous l’expliquait Aurélia Carré, directrice administrative des services du Centre Universitaire.
Ils ont en effet travaillé mardi matin avec les services de la préfecture à coupler certains programmes, par exemple le transport interurbain et l’énergie renouvelable pour aboutir à un programme de véhicules fonctionnant à l’énergie solaire. Ce qui permet de fondre deux financements en un. Une réflexion qui pourrait aboutir au démarrage d’un programme là où deux mal dotés n’y seraient pas parvenus.
L’assainissement, les ports de commerce et de plaisance, l’insertion ou l’aide à la recherche appliquée ont été ciblés par la délégation. La version définitive devra être proposée d’ici un mois.
Les conseillers généraux de leur côté ont demandé un guichet unique «en terrain neutre» sur des décisions qui se prennent en matière de fonds européens «pour une meilleure visibilité».
A.P-L.
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