Deux mises en examen ont été levées le 25 février dernier en marge de l’affaire Roukia. Il s’agit d’un gendarme, accusé d’avoir alimenté un trafic de stupéfiant, et, comme son collègue policier, d’aide au séjour irrégulier.
«Le juge d’instruction chargé de l’enquête avait retardé l’intervention de l’avocat à la seule 72ème heure de garde à vue, ce qui ne se demande que dans les cas exceptionnels, comme le kidnapping par exemple», indique Me Morel, avocat réunionnais du gendarme. Il a donc été entendu sur sa demande de requête en nullité par la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Saint-Denis. Ce n’est donc pas sur le fond de l’affaire que les mises en examen ont été levées.
Les deux hommes deviennent témoins assistés dans l’affaire de présumé trafic de drogue qui aurait pu être à l’origine de la mort d’une jeune lycéenne. Précisément, l’enquête concernant les acteurs liés au décès par overdose de Roukia en janvier 2011, n’a toujours pas abouti. Deux gendarmes officiers du Groupement d’Intervention Régional (GIR) sont toujours mis en examen pour complicité de trafic de stupéfiants et aide au séjour irrégulier.
A.P-L.
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