C’est une annonce et une demande de Djaanfar Salim Allaoui, ancien vice premier ministre des Comores et ancien ministre de l’Intérieur de l’île d’Anjouan, mais encore très actif surtout en communication vers les médias.
C’est le bureau de son association de l’Espace Anjouan-Mayotte pour l’harmonie et la Concorde » qui a lancé l’idée face aux désastres humains que connaît le bras de mer qui sépare les deux îles, « plus de dix milles morts » depuis le visa Balladur en 1995 selon ses estimations, et, fait étonnant tant ledit visa est habituellement le seul mis en cause, implique la période précédente, « où il y a eu beaucoup plus de victimes de 1975 à 1995 ».
Il faut préciser que ces drames humains sont souvent instrumentalisés pour rappeler la revendication de l’Union des Comores sur Mayotte.
Il rappelle, dans un communiqué intitulé « Dans le blanc des yeux », qu’entre 2012 et 2013, l’association a prêté main forte aux services de la préfecture de Mayotte, notamment pour la reconnaissance des corps après un naufrage et le contact avec les familles : sur cette période, « nous avons eu à gérer et à inhumer cinquante six corps dont des nourrissons ».
Le bureau de l’« Espace Anjouan-Mayotte pour l’harmonie et la concorde » a estimé que l’Île d’Anjouan servant de point de départ des cortèges funèbres des kwassas vers Mayotte, elle devait être retenue « comme site approprié pour accueillir la stèle des morts et disparus en mer de nos compatriotes ».
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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