Un homme a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre sur Petite Terre et de rentrer en contact avec son épouse après une audience en comparution immédiate pour des violences conjugales.
Les faits remontent à la nuit de la fête de l’Aïd, du samedi 18 au dimanche 19 juillet à Dzaoudzi. Après avoir célébrer un match de football du tournoi du ramadan, il réveille son épouse avec laquelle il est marié cadialement depuis un mois pour lui demander de l’argent. Il est alors fortement alcoolisé.
Après le refus de la femme, il lui donne des coups à la tête avant de fermer la porte du banga avec un cadenas. Ce n’est que plus tard, alors qu’il reviendra chercher des documents que l’épouse pourra s’enfuir et se réfugier chez sa mère. Visitée par un médecin, la victime présente un certificat médical mentionnant une ITT de 6 jours.
Après sa garde vue, l’homme s’est retrouvé à la barre du tribunal mais il a demandé un délai pour préparer sa défense. Il a été laissé libre après les arguments de son avocate, Me Journiac, qui avait mis en avant le fait que le couple est séparé depuis les événements et qu’un cousin pouvait héberger l’homme sur Grande Terre.
Avant son jugement prévu pour la fin du mois de septembre, il a également l’obligation d’entamer des soins pour ses comportements violents liés à l’alcool. Car il a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des faits commis en état d’ivresse : déjà des violences conjugales en 2012 à Chambéry, un vol aggravé en 2009 ou encore une conduite en état d’ivresse.
L’homme qui s’est excusé auprès de son épouse a donc deux mois pour faire preuve de sa bonne volonté en entamant des soins avant de retourner à la barre pour s’expliquer.
Comments are closed.