La FEDOM (Fédération des Entreprises d’Outre-Mer) tenait le 27 Novembre son Conseil d’administration et le 28 Novembre son séminaire de Travail. A cette occasion la FEDOM a renouvelé ses instances dirigeantes : Jean Pierre Philibert a été ré-élu, Président et Thierry Galarme, Président du MEDEF Mayotte, a été élu vice-président en charge du département Mayotte
Dans un communiqué, le patron des patrons mahorais se réjouit que ce soit “un moyen de plus de faire entendre la voix de Mayotte à Paris et de faire bénéficier les entreprises de Mayotte des outils du FEDOM dont son Think Tank”.
Le Président du MEDEF indique compter a son agenda parisien des rencontres avec les Ministères concernés par les dossiers en cours de Mayotte.
Revenant sur le conflit social, actuellement suspendu, il se veut “facilitateur” afin “d’éviter par le dialogue une nouvelle grève générale, qui affecterait l’économie de nos entreprises mahoraises portant encore les stigmates de la grève de 44 jours de 2011 (…) et la faiblesse de la commande publique. Aussi, nos entreprises ont besoin d’un accompagnement financier de l’ Etat pour supporter ces nouvelles charges et obligations.”
Accompagné dans ses rendez-vous ministériels par Philippe Jock (Président du MEDEF Martinique et responsable Outre-Mer du MEDEF National) et par le délégué général de la FEDOM Philippe Mouchard, il demandera qu’à compter du 1er Janvier 2016 et pour une durée de cinq années “soit appliquée aux entreprises de Mayotte : l’exonération totale de charges sociales et impôts habituellement appliqués aux entreprises.”
Un engagement qu’il chiffre à moins de 100 M€ par an pour l’Etat, “et constituerait une vraie mesure de relance de l’économie mahoraise. Rien que l’exonération de l’IR et de l’IS impliquerait en effet une impulsion budgétaire positive de près de 3% du PIB mahorais, soit une proportion environ deux fois supérieure à celle occasionnée par le plan de relance national en 2008-2009.”
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux.
Les élections...
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