“Horreur, consternation et colère”, c’est le ressenti des policiers à la suite de “l’assassinat du commandant Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica par un individu au lourd passé délinquant”, selon le Syndicat Synergie Officiers. Il avait été condamné par le passé pour son appartenance à une filière djihadiste et qui avait prêté allégeance à l’Etat islamique sur les réseaux sociaux au moment où il passait à l’acte.
Le syndicat demande “d’adopter des mesures en adéquation avec l’ampleur de la menace terroriste qui pèse sur notre société”, et réclame l’application de trois mesures : “être délestés de la sécurisation des fan-zones et des dispositifs lourds de maintien de l’ordre lors des manifestations anti-loi travail, une extension des règles d’usage des armes sur celles des gendarmes pour pouvoir ouvrir le feu après les sommations, et l’instauration de mesures administratives à l’encontre des individus radicalisés, y compris pour tous ceux ayant purgé une peine de prison.”
Après avoir reçu les syndicats de policiers hier, le ministre Bernard Cazeneuve a indiqué qu’ils pourraient conserver leur arme en dehors de leur service, y compris après la fin de l’état d’urgence qui doit s’achever le 26 juillet prochain.
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