Plus de 150 personnes ont répondu à l’appel à la solidarité lancé lundi par les proches des deux navigateurs portés disparus depuis le naufrage de leur catamaran, le dimanche 10 juillet dernier.
Ils souhaitaient relancer des survols aériens, en mobilisant des compagnies privées, après l’arrêt des recherches coordonnées par le CROSS de la Réunion.
Ces recherches aériennes ont ainsi débuté dès mardi en s’appuyant sur le travail d’un routeur, basé en Nouvelle-Calédonie. Ses calculs faisaient apparaître différents scénarios de dérive de l’épave de la Mangue Bleue et cinq zones ont été ciblées. Deux d’entre elles sont situées au nord du banc du Castor, une autre plus proche de la côte malgache vers Nosy Be, deux autres encore, plus au sud, au large du Cap Saint-André (sud-ouest de Majunga).
Malgré ce déploiement important, l’épave n’a toujours pas été localisée.
La stratégie de ces recherches vise à «fermer des portes de sorties» pour éviter que les naufragés dérivent très au nord, au-delà de Madagascar, ou à l’inverse plus au sud du Cap Saint-André.
Malgré l’émotion et la très forte mobilisation, les choix opérés par les proches des navigateurs disparus se veulent raisonnés et réalistes. Hier soir, ils ont décidé de poursuivre ce jeudi les opérations menées par plusieurs petites compagnies aériennes malgaches privées. Les zones de survols devaient être choisies en début de matinée.
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