Le Collectif du sud et certains parents sont intervenus dans la commune de Bouéni, devant les écoles: “Nous avions prévenus que les enfants dont les parents ont été chassés de leurs cases par les villageois ne pourraient pas réintégrer leurs écoles. Nous avons donc empêché leur accès à l’établissement”, nous expliquent-ils, se mettant hors la loi.
La Constitution française de 1958 précise en effet que “la nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction”. Un droit qui n’est pas lié à une condition de nationalité.
Les gendarmes sont donc intervenus. “Nous avons fait stoppé les actions en cours, il n’y a pas eu de heurts”, nous explique la gendarmerie, “certaines avaient d’ailleurs cessé avant.”
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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