La directrice de cabinet Florence Ghilbert-Bézart va une nouvelle fois rencontrer le Collectif du sud demain mardi en préfecture.
Les points n’ont pas changé. Et tournent autour de l’exclusion des écoles des enfants dont les parents sont en situation irrégulière. Une demande qui va à l’encontre des valeurs de la République française, mais dont ils veulent faire partager le point de vue aux représentants de l’Etat, “il n’y a pas assez d’écoles pour accueillir tous les enfants de l’île”, défendent-ils avec raison. Une situation peu tenable, qui va mettre l’Etat en difficulté. Le préfet n’a en tout cas pas d’autre choix que de faire respecter la loi, “rien que la loi”, avait-il répété sur ce sujet en conférence de presse.
Les autres points concernent la vérification des autorisations d’hébergement, le retrait du droit du sol, et l’annulation de la loi sur le recours des étrangers en situation irrégulière en cas d’expulsion. Sur ces deux dernières, qui relèvent de modifications législatives, rappelons que le préfet ne peut rien, en dehors de remonter les doléances à Paris.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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