La situation fut agitée et compliquée vendredi dernier aux abords du lycée d’enseignement général de Chirongui. Une bande de jeunes s’est présentée à proximité, motivée par ce qui ressemble à un règlement de comptes. L’enquête devra justement préciser ce qui a provoqué une vraie scène de panique, les élèves du lycée n’ayant pu s’y réfugier en masse, “pris en étau entre la grille et leurs agresseurs”, selon le syndicat FSU, qui rapporte le déroulé: “Les portes étant fermées, il s’en est suivi une scène de panique. Des élèves ont été piétinés étant dans l’impossibilité de rentrer dans le lycée. Sous la pression, la grille s’est écroulée. Il y a eu plusieurs blessés pris en charge par les pompiers dont deux gravement touchés au visage par des jets de pierre et qui ont du être évacués vers Mamoudzou.” Selon certains observateurs, certains auraient été armés de miroirs brisés.
Des faits qui rappellent que l’anticipation est la clef de ce genre de situation, et qu’un effort doit être fait sur la maîtrise de l’information, qui devait circuler la veille entre jeunes.
Pour la FSU, la responsabilité du vice-rectorat est engagée lors du blocage à la grille d’entrée, “il est inadmissible que des élèves et des personnels puissent être agressés avec une telle violence sur leur lieu de travail.” Le syndicat demande que le Comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) du VR participe à l’enquête, “A l’heure où nous écrivons, nous avons un refus de sa part.” Et craint surtout une reprise des hostilités. “Les personnels se détermineront demain matin mais peuvent légitimement répondre en exerçant leur droit de retrait”. Les parents doivent manifester ce lundi devant le lycée.
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