Faute de combattants, le mouvement est levé, mais la détermination de rattraper les inégalités reste intacte, explique l’intersyndicale CGT Ma, Solidaires, FSU (donc sans le SNUipp qui manifeste aujourd’hui), CFDT, FAEN, FO, dans un communiqué. Elle rappelle que “le mouvement engagé au premier semestre 2016 a permis d’obliger le gouvernement à accélérer le calendrier des négociations sur la clause de revoyure (premier semestre 2017), sur l’application du code du travail (premier janvier 2018). L’intersyndicale a obtenu que figurent à l’agenda du gouvernement nos thèmes des reconstitutions de carrière et de l’attractivité.”
Mais, dès le mois de septembre, les syndicats avaient décidé de la reprise du mouvement, “les engagements pris lors des réunions du 14 avril et du 3 juin n’ayant pas été tenus”, et en particulier celui du 1er ministre du 26 avril.
Ils continueront à défendre leurs droits, “les centaines de salariés qui ont participé à ce mouvement sont fiers d’avoir mené un combat pour l’égalité réelle, pour protéger les conditions d’existence face à un gouvernement qui n’a toujours pas pris la mesure des problèmes du nouveau département et pour donner aux jeunes mahorais le service public qu’ils méritent. La lutte pour l’égalité et l’attractivité à Mayotte est une conquête qui n’est pas terminée.”
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