Les deux cas de tuberculose, dans le collège de Dzoumogné et au lycée de Sada, ont fait réagir les deux syndicats SNES et CGT Educ’action sur les défauts de circulation de l’information au regard des risques de contagion. Ce dernier rapporte que l’élève du lycée de Sada suivait un traitement au CHM depuis le 8 janvier, “pourtant, les membres de la communauté éducative n’ont été informés que mardi 7 février (alors même qu’un média national avait divulgué l’information la veille) et, manifestement, aucun dépistage n’est en fait prévu dans les jours qui viennent. Mais il est vrai qu’il n’y a à Mayotte que deux médecins scolaires pour 100 000 élèves et 7500 personnels…”
La CGT éduc’action Mayotte interroge : “Existent-ils d’autres cas et dans quels établissements (1er et 2nd degrés confondus) ?”, et rapporte qu’en août 2016, le CLAT (centre de lutte anti-tuberculose) avait communiqué sur une progression de la tuberculose à Mayotte, aussi bien exogène qu’autochtone. “Pourtant, seul le centre Jacaranda assure actuellement des vaccinations et le vaccin est introuvable depuis de nombreux mois dans les pharmacies. La CGT éduc’action Mayotte demande donc que la vaccination soit possible dans d’autres centres et que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour permettre l’approvisionnement des pharmacies en doses individuelles.”
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