Rencontre entre les arts et les savoirs traditionnels mahorais, le Fatma débute ce jeudi, date de la commémoration l’abolition de l’esclavage à Mayotte. Pour cette 10ème édition, les organisateurs ont décidé de valoriser la transmission des savoirs auprès des jeunes.
En ce jour férié, de nombreuses activités sont organisées sur la Place de la République à Mamoudzou avec une grande exposition d’artisanat d’art (orfèvrerie, sculpture, fabrications d’outils traditionnels et ateliers créatifs) dès 9 heures, après un thé traditionnel mahorais offert au public en ouverture du festival.
De 12h à 12h30, les personnes présentes pourront assister au grand défilé de tenues et coiffures traditionnelles mahoraises, organisé par la Maison de l’Artisanat de Sada.
Ce jeudi après-midi sera consacré aux ateliers de danses traditionnelles comme le biyaya ou le magandja par exemple.
Pour le deuxième jour du festival, ce vendredi, le conseil départemental a prévu une après-midi plus intellectuelle avec une conférence de Zakia Ahmed au cinéma Alpa Joe. Cette doctorante en anthropologie de 31 ans, originaire de Bouéni, nous parlera des rituels de la grossesse chez les femmes de Mayotte et des Comores.
Le public pourra ensuite assister dès 19h30 à une représentation de la pièce de théâtre “Les dits du bout de l’île” par la compagnie Ariart. Basée sur les textes de Nassuf Djaïlani, cette pièce mise en scène par El Madjid Saindou, reflète les problèmes d’identité auxquels sont confrontés les Mahorais qui ont longtemps vécu en métropole.
Sachez enfin que ce samedi, le Musée de Mayotte (MuMa) présentera une exposition sur “l’esclavage dans l’océan Indien de l’Antiquité aux abolitions”, à partir de 9h, suivie d’une conférence de Inssa Madahoma sur “La traite négrière dans l’archipel des Comores du XVème au XIXème siècle”.
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