L’officialisation des accords se fait toujours avec quelques jours de retard au Département, mais mieux vaut tard que jamais. Elle permet d’éviter les interprétations éventuelles par les parties en présence.
A la suite du blocage des, 6, 7, 8,9 et une partie du 10 juin 2017, le Port de Longoni a subi une grève à l’initiative d’une intersyndicale de salariés du délégataire MCG et d’une société de manutention la SMART, à laquelle s’était jointe des représentants des petits commerçants du marché de Mamoudzou.
Dans un communiqué, le conseil départemental rappelle les motivations du conflit : “L’absence de respect par le délégataire du protocole de sortie de la récente grève de ses propres salariés, les contraintes supplémentaires et nouvelles imposées par le délégataire aux opérateurs portuaires par une application erronée des conditions du nouveau règlement d’exploitation, des dysfonctionnements graves et récurrents de l’exploitation portuaire notamment dans les délais de livraison des contenaires de tous les importateurs.”
Les grévistes ont été reçus à leur demande par le Président du conseil départemental et le Préfet le jeudi 8 juin 2017 dans l’après-midi. Il n’y a donc pas eu de tractation avec la gestionnaire du port, MCG.
“Une autre réunion s’est tenue le vendredi 9 juin 2017, avec le syndicat des transitaires de Mayotte, le Président de la CCI de Mayotte et divers opérateurs économiques. L’ensemble de ces protagonistes se sont réunis ce même vendredi en fin d’après- midi pour examiner la situation dans ce contexte particulier de période de ramadan et rechercher les voies permettant de sortir rapidement du conflit. Un relevé de conclusions a ainsi été signé le samedi 10 juin 2017”, et que le JDM avait publié. (Lire Relevé de conclusions conflit Port de Longoni Copy)
Il relève une constante et grave discontinuité du service public, ainsi qu’une patente rupture d’égalité entre les usagers du port de Longoni”, incitant à “envisager d’enclencher la procédure pouvant aboutir à la résiliation de la délégation de service public”. Beaucoup de précautions, rien n’est encore fait donc, mais la mise en place d’une régie provisoire pour gérer le port est étudiée.
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