Pour la quatrième année consécutive, l’Agence française de développement (AFD) dépasse le seuil du milliard et demi d’euros engagés dans les Outre-mer, avec 1,6 milliard en 2016 pour 149 projets financés dans les secteurs public et privé.
Si pour le moment, les départements et territoires ultramarins ne représentent que 20 % de l’activité de l’AFD, Annick Girardin la ministre des Outre-mer souhaite que l’agence maintienne, voire accroisse cette part dans son activité globale. Elle vise la somme de 1,8 milliard en 2020.
L’an dernier, le soutien à l’investissement public local a représenté 938 millions d’euros. Dans le détail, 345 M€ sont allés aux régions et territoires, 217 M€ aux entreprises publiques et 137 M€ aux communes, notamment les petites communes de moins de 10.000 habitants et les communes en situation de tension financière qui constituent les premiers bénéficiaires des prêts bonifiés par l’Etat.
Des projets privés dans les secteurs du tourisme, des énergies renouvelables, de l’assainissement, du transport, du logement, de banque et de la microfinance ont été financés à hauteur de 656 M€.
Les ressources budgétaires confiées par le MOM à l’AFD ont été augmentées de 41 millions d’euros et ce sont les secteurs de l’environnement et de la santé qui devraient essentiellement en bénéficier avec de nouveaux outils financiers, en particulier un fonds de renforcement de capacité consacré aux collectivités locales en difficulté financières dans les DOM, de quoi faciliter l’accès aux fonds structurels européens.
Enfin, l’AFD a conclu avec la Banque européenne d’investissement un accord pour déployer le dispositif du Plan Juncker au bénéfice des départements d’Outre-mer. Pour mémoire, le plan Junker représente au total la somme pharaonique de 315 milliards.
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