Alors que les négociations prévues ce lundi entre syndicats et direction de Total ont du mal à s’organiser après l’intervention de la gendarmerie samedi soir au dépôt Total de Longoni, la liste des professionnels en colère ne cesse de s’allonger.
Ce lundi 21 août, c’est au tour du syndicat des transitaires de Mayotte d’alerter la préfecture sur la nouvelle situation de crise qu’ils connaissent. Ses adhérents ainsi que les transporteurs routiers qui travaillent avec eux ne font en effet pas partie de la liste prioritaire pour accéder aux stations-services.
«Une fois de plus, notre secteur d’activité est totalement bloqué sans que nul ne prenne en considération la destination et la nature des produits que nous dédouanons et livrons», constate le syndicat.
«Par le présent courrier, nous prenons acte que cet arrêté préfectoral n’intègre pas notre profession dans sa liste prioritaire et vous informons que nous nous dégageons de toute responsabilité en cas d’accident au port dû au stockage prolongé des conteneurs de matières dangereuses mais aussi des ruptures occasionnées chez nos clients que ce soit en terme de produits et matériels de santé, produits nécessaires à la production électrique, matériaux destinés aux chantiers qui doivent être finis pour la rentrée scolaire… etc», expliquent les transitaires au préfet.
«Si d’aventure cette grève se prolonge, nous cesserons de faire les déclarations en douane et d’avancer les droits et taxes puisque pour être payer de ces avances de fonds conséquentes, il faut que nous puissions livrer les importateurs».
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