C’est une disposition du Code du travail en vigueur à Mayotte. Le MEDEF demande au préfet la réunion en urgence de la Commission de conciliation des conflits.
Pour le patronat, «l’avantage notoire est que cette commission qui a fait ses preuves par le passé est d’être composée des représentants de toutes les organisations syndicales représentatives des salariés et cadres, des représentants de toutes les organisations patronales représentatives des entreprises, des représentants de l’Etat, en particulier de la DIECCTE et de la direction de l’entreprise affectée par le conflit.
Par le passé, cette commission a permis une sortie de crise dans des conflits parfois très durs (par exemple Panima, BFC, Orange) et je pense qu’il y a urgence à la convoquer, et donc d’élargir le cercle des parties oeuvrant à la négociation», écrit Thierry Galarme, le président du Medef Mayotte.
Le Medef tire ainsi les conséquences de l’échec actuel de toutes les négociations entre la direction de TOTAL et les grévistes, du durcissement du mouvement qui a amené l’intervention des forces de l’ordre, et de l’impact du mouvement sur les entreprises et le système de santé.
«De privé, ce conflit devient d’ordre public», estime le Medef.
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