Un sms d’appel à la grève pour ce 20 février a tourné sur les portables ce dimanche.
“Le Collectif des Citoyens de Mayotte s’associe pleinement au mouvement de grève générale et appelle toute la population de Mayotte à manifester massivement à partir de ce mardi 20 février 2018 dans les rues de Mamoudzou. Les violences concernent tout le monde à Mayotte. On vis dans la peur en permanence. On a peur d’emprunter les routes mahoraises (coupeurs de routes). On a peur d’envoyer nos enfants à l’école (poignard pour un pot de yaourt).
On a peur de garer nos voitures (vandalisme gratuit).
On est terrorisé dans nos champs (récoltes volées, menace au chombo).
On a peur des plages (agressions et viols).
On a même peur de dormir chez nous (cambriolages et humiliation), le comble !
Tu es ou seras victime tôt ou tard.
Alors rejoins la Résistance Kogno Moja ri Kombowé i Maoré.
Grève générale illimitée ce mardi 20 février à Mamoudzou. Place de la République à partir de 7h.
Viens dire basi ivo.
Une grève qui n’est pas générale selon la FSU qui dans un communiqué revendique la paternité de l’appel pour le 22 février. D’autres organisation ont en effet appelé à la grève le 20, et d’autre encore le 21, “créant une cacophonie générale”, reproche la centrale. Il revendique aussi la paternité de la tenue d’un CHSCTA, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail académique pour mener une enquête sur les faits de violence à Kahani. Condition des contractuels, attractivité pour les titulaires sont deux autres points de leurs revendications le 22.
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux.
Les élections...
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