“Les Mahorais restent sur leur faim. La ministre des Outre-mer n’est visiblement pas mandatée par le gouvernement pour négocier”, accuse le député Mahorais. Les mesures annoncées, “la création d’une gendarmerie à Dembéni, d’un état-major de coordination et d’un groupe interservices de lutte contre l’immigration clandestine”, “vont dans le bon sens mais sont insuffisantes pour régler la crise sécuritaire”.
Il appelle à “un 3eme train de mesures pour que la réponse à la crise sécuritaire soit satisfaisante” : “L’installation d’une base nautique permanente à Longoni, le pré-positionnement d’un détachement sur l’îlot de Mtsamboro, la création d’une brigade anti-stupéfiant, le renforcement des effectifs de la PAF de 30 personnes supplémentaires, la création d’un commissariat à Dzaoudzi et à Koungou, le renouvellement du matériel terrestre par des véhicules adaptés au terrain, l’affectation de 2 vedettes rapides supplémentaires, l’adaptation du droit d’accès à la nationalité au contexte mahorais, l’instruction des demandes de titre de séjour aux Comores et non plus à Mayotte, la fin des titres de séjour d’exception bloquant les personnes étrangères régularisées à Mayotte.”
Et demande une réponse adaptée aux besoins en matière d’école, de santé, de social, d’infrastructures, d’urbanisme et de développement, “nous demandons un rattrapage, une légitime mise à niveau des services publics et des infrastructures dans le département le plus pauvre de France. En la matière, le compte reste désespérément à zéro.”
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