Dans un communiqué titré « Mayotte-Guyane, ce n’est pas la ‘douce France’ dans les DOM », la Ligue des Droits de l’Homme, pointe du doigt les départements de Mayotte et de la Guyane, pour être les deux « endroits où la loi, la réglementation nationale et les droits des personnes sont régulièrement ignorés par les pouvoirs publics ». La LDH ne fait pas allusion pour notre département de l’« accès dégradé à l’éducation nationale et aux soins », évoqué par le député LR Mansour Kamardine, mais bien entendu au blocage du bureau de l’immigration et de l’intégration de la préfecture, fermé depuis juillet.
L’organisme humanitaire critique l’arrêt de tout renouvellement ou première demande des étrangers présents, avec “des conséquences dramatiques pour leurs emplois, leurs soins, leurs études”, alors que certains sont depuis plusieurs années dans l’île et rappelle la condamnation du Défenseur des droits qui avait évoqué des « atteintes graves aux droits des personnes ».
Mais contrairement à Jacques Toubon qui faisait état du « contexte de crise diplomatique franco-comorienne », pas un mot dans le communiqué de LDH qui n’évoque que des « pressions de personnes hostiles aux étrangers ». En dehors de leur considération légitimement humanitaire de la situation difficile pour de nombreux étrangers, cet « oubli » doublé de celui du contexte général de l’île de dégradation des services publics, ne permet pas aux lecteurs extérieurs, notamment métropolitains, de se faire une idée objective de la situation. (Lire CP LDH Mayotte Guyane 28 09 18)
A.P-L.
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