A son tour Médecins du Monde alerte sur l’impact de l’épidémie sur les populations précaires. Qui souffrent d’une « vulnérabilité aiguë sur le plan nutritionnel aggravée par un manque d’accès à l’eau ».
Une situation qui a été aggravée par le « coup d’arrêt porté à l’économie informelle », qui était comme nous l’avons souligné plusieurs fois, leur seul moyen de subsistance, provoquant une « crise alimentaire ». L’accès problématique aux quelques bornes fontaines opérationnelles, « ouvertes quelques heures par jour », provoquent des rassemblements, et des problèmes sanitaires. Difficile de se laver les mains plusieurs fois par jour quand on n’a pas d’eau.
La solution évoquée par Dominique Voynet d’installation des rampes d’eau ne s’est pas concrétisée, et est reprise par l’association, qui propose aussi des Bladders/réservoirs d’eau, des citernes mobiles, et « l’ouverture des sanitaires des bâtiments publics à toutes et tous ».
Plus globalement, Médecins du Monde propose une « action coordonnée, collective et simultanée regroupant tous les acteurs institutionnels (rectorat, ARS, forces de l’ordre et militaires …) et associatifs du département avec l’accord et l’impulsion de la préfecture afin de garantir des conditions de distribution alimentaire équitable auprès des plus vulnérables ».