Inégalité devant la fracture numérique, relance de l’économie par des parents qui n’auront plus à garder nos enfants, et amélioration de l’immunité collective, voilà les trois raisons ont incité le président de la République à rouvrir les crèches, écoles, collèges et lycées, « une priorité ».
Une nouvelle accueillie fraichement par les syndicats d’enseignants, notamment le SNUipp-FSU dans le primaire. Il pointe la difficulté de faire respecter les gestes barrière dans les écoles « surchargées » de Mayotte, « sans parler des problèmes d’hygiènes récurrents, de l’absence de gants, masques… »
Il souligne que « le CHSCT ministériel du 3 avril a demandé qu’il faudrait tester tous les personnels et élèves avant la reprise … En totale contradiction avec la position du Président de la République qui annonce que le dépistage ne sera proposé qu’aux personnes qui ont des symptômes. »
Le secrétaire départemental Rivo Rakotondravelo, demande « des tests, des masques pour les élèves et les enseignants », et une désinfection quotidienne des écoles, tout en s’interrogeant sur « les défaillances de nos maires sur ces genres de responsabilité ».