Le premier point porte sur le renfort en forces de l’ordre et le déploiement des militaires notamment de la Légion, « pour contrecarrer non seulement les entrées illégales à Mayotte, les rassemblements intempestifs qui défient les autorités, mais également pour encadrer l’attribution des aides (colis alimentaires, bons d’achat) qui se font dans des conditions anarchiques qui défient le bon sens. »
La mise en place d’une cellule de crise en amont de la rentrée scolaire, présidée par le préfet de Mayotte, et réunissant les élus, professionnels, collectifs, pour « juger collégialement de l’opportunité d’un déconfinement ‘progressif et adapté’ qui prend réellement en compte ‘la réalité sanitaire’ et les spécificités de notre territoire. »
En découle la demande de davantage de moyens pour préparer le déconfinement. Reprenant le « tester, isoler, soigner » du 1er ministre, le collectif appuie le député Mansour Kamardine dans sa demande d’accroitre les capacités de tests, qu’elles relèvent du CHM, du laboratoire privé, ou du « laboratoire vétérinaire d’analyses départemental comme le recommande le gouvernement depuis plusieurs semaines ». Il est demandé d’abonder un Fonds de Solidarité spécifique pour « la fabrication des masques grand public par nos artisans locaux » et de doter les collectivités de moyens financiers « pour répondre à la désinfection des établissements scolaires et publics et mettre un protocole afin d’assurer la sécurité de nos enfants dans les transports scolaires mais également pour la sécurité des personnes dans les transports urbains et interurbains ».
Enfin, dans le cadre des accords bilatéraux et « afin de bloquer l’arrivée massive à Mayotte des malades sévèrement atteints du Coronavirus », ils suggèrent de s’appuyer sur l’accord cadre signé avec les Comores, pour apporter une aide « directement sur le territoire des Comores ou par des moyens qui ne mettent pas en péril la santé de notre population. »
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