Un cortège de 400 personnes environ s’est ébranlé dans la matinée pour un arrêt prolongé devant le dispensaire, où la gendarmerie avait dû intervenir 9 fois en 6 mois. Nous avions retracé les difficultés de ce village sur lesquelles le maire a des difficultés à agir. Il apparaît sans doute qu’une large politique de prévention est à mener, comme le laissait entendre une des interventions au mégaphone, qui s’adressait aux « parents de ces voyous », appelant la population à réagir.
Mais le principal mis en cause est l’Etat, « absent », « qui ne fait pas régner la sécurité », situation qui impacte la société, « pas de fraternité, pas de développement, pas d’économie, pas de santé ni d’éducation ».
Une manifestation qui avait été interdite par le préfet, en raison du décret national fixant le seuil maximal de rassemblements dans les lieux publics à dix personnes, mais qui ne pouvait tenir longtemps face aux images de rassemblement de 20.000 personnes à Paris contre les violences policières. Si la distanciation physique d’un mètre n’était pas respectée, les manifestants avaient quasiment tous leur masque.
Jean-François Colombet avait indiqué vouloir débattre ce mercredi des problèmes de délinquances qui sévissent sur le village, notamment au dispensaire.