« Le Collectif des Citoyens de Mayotte condamne fermement la deuxième manifestation des personnes sans-papiers en quelques jours sur notre île au mépris de l’état d’urgence sanitaire interdisant de tels rassemblements. La volonté de la Préfecture d’accueillir ces manifestants à l’issue de leur marche traduit parfaitement la complicité des services de l’Etat à Mayotte face à l’immigration clandestine.
Les clandestins se permettent désormais de manifester à visage découvert sans la moindre vergogne pour réclamer des droits alors qu’ils se sont affranchit des lois en entrant illégalement sur le territoire national.
Il est inadmissible de voir se développer à Mayotte une culture de l’illégalité et de la gratuité parasite qui prospère avec la complicité des autorités préfectorales.
Alors que nous payons de plus en plus cher nos impôts, nos factures pour l’eau et l’électricité, les clandestins réclament ouvertement de travailler illégalement sans payer les taxes et patentes obligatoires, sans respecter les règles administratives, sanitaires et douanières qui nous protègent tous.
Les clandestins bénéficient de la complaisance des autorités officielles qui installent des bornes d’eau gratuite dans des zones d’occupation illégales de terrains privés et publics.
Les clandestins bénéficient de la complaisance des autorités officielles qui travaillent à pérenniser les bidonvilles, récompenser le trafic d’êtres humains et la prise de risque irresponsable des migrants en offrant aide financière et assistance.
Il est intolérable de transformer Mayotte en réceptacle de toute la misère humaine et de déployer la solidarité nationale pour celles et ceux qui transgressent la loi alors que les ressortissants français de notre île sont abandonnés à vivre dans des conditions indignes de la République.
Nous demandons à l’Etat de prendre ses responsabilités, de cesser la distribution des permis de séjour territorialisés et de procéder à l’expulsion définitive des ressortissants étrangers en situation irrégulière dans les plus brefs délais. Il en va de la paix civile et de l’ordre public à Mayotte. »
Estelle Youssoufa, présidente du collectif des citoyens
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