Alors que la semaine précédente, des bagarres violentes avaient éclaté à Dzoumogne aux abords des établissements scolaires, des affrontements entre jeunes ont de nouveau éclaté ce mardi matin prés du lycée. La gendarmerie est intervenue pour protéger les lycéens, et « garantir le fonctionnement normal de l’établissement », rapporte la préfecture dans un communiqué.
Les jeunes n’en sont pas restés là, tentant d’ériger des barrages sur la nationale, aussitôt démonté par la gendarmerie. Le préfet Jean-François Colombet explique avoir donné « des instructions très fermes aux forces de l’ordre, afin que la circulation ne soit pas entravée et que les meneurs de ces bandes soient interpellés sans délai. » C’est le cas puisque l’un d’entre eux a été appréhendé et placé en garde à vue, grâce notamment à la cinquantaine de gendarmes départementaux, et de l’appui d’éléments de l’Antenne du GIGN et du PSIG de Koungou. L’hélicoptère de la gendarmerie et un véhicule blindé (VBRG) ont également été déployés.
Egalement mobilisé aux côtés du préfet, le maire de Bandraboua, Fahardine Ahamada, « leurs analyses quant à ce phénomène violent sont concordantes », rapporte toujours la préfecture. En réponse, le maire de Bandraboua organisera dès aujourd’hui une réunion locale avec les forces de l’ordre et les associations afin de définir les causes de cette flambée de violences et d’y apporter des solutions.
Jean-François Colombet remercie « les forces de la gendarmerie nationale pour leur engagement efficace et appelle à la mobilisation de tous pour répondre fermement aux actes de violence perpétrés aujourd’hui par ces jeunes ».
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