A confinement spécifique, accompagnement spécifique, demandent en substance les organisations patronales à l’intention du ministre des Outre-mer et de nos parlementaires.
Confinée en décalage par rapport à la métropole, du 6 février au 16 mars 2021, Mayotte s’était vue allouer des mesures de soutien économique. Mais elles demandent encore davantage d’adaptation, appellent les chefs d’entreprise. Tout d’abord parce que 3 communes ont été confinées dès le 28 janvier 2021, les deux de Petite Terre et Boueni, ensuite parce que le calcul de la perte du chiffre d’affaire de 5 semaines à cheval sur deux mois “les pénalise”.
Ce confinement a mis à nouveau en souffrance de très nombreuses sociétés des secteurs du commerce, de l’hôtellerie, de la restauration, du transport scolaire, de la formation, des services etc. Elles qui avaient déjà du amortir le premier confinement prolongé du 17 mars au 11 juin 2020, et alors qu’elles étaient déjà très fragilisées par les nombreux mouvements sociaux de l’année 2018 avec un blocage total de l’île pendant plus d’un mois.
Carla Baltus pour le Medef, Ousseni Bourahima Ali, CPME 976, Julian Champiat, FMBTP, et
Charles-Henri Mandallaz, UMIH, écrivent donc au ministre des Outremer avec une demande d’appui des parlementaires mahorais, “pour que vous alertiez le gouvernement afin de classer par décret l’ensemble du territoire de Mayotte dans un régime régional identique à celui des stations de ski. En effet, l’aide liée aux entreprises éligibles aux secteurs S1, S1 Bis et S2 laisse en marge beaucoup d’entreprises qui ont de fortes pertes, sans aide ou avec des aides trop limitées étant donnée leur fragilité.”
Une demande qui porte sur la période du 28 janvier au 31 mars 2021, “avec effet rétroactif, et en période glissante et non pas exclusivement par mois”.
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