C’est un courrier de plus de l’UDAF, l’Union départementale des Associations Familiales de Mayotte, dont le président sensibilise à chaque montée d’un cran de la violence. Il plaide la cause de la population qui subit quotidiennement des agressions dans ses déplacements.
S’adressant au préfet et aux élus parlementaires, départementaux et communaux, Ali Nizary constate : « Le mode opératoire reste toujours le même. En effet les voyous ciblent particulièrement les transports scolaires et les automobilistes. Beaucoup d’innocents ont assisté d’une manière impuissante à des scènes surréalistes. Entre traumatismes, caillassages, agressions, et dégâts matériels, c’est le triste bilan de ces actes d’une très grande barbarie Pour l’UDAF de Mayotte, ces actes ont atteint un niveau inacceptable, sur un territoire français. Nous les qualifions d’actes terroristes en raison d’une part de leur ampleur, de leur caractère répétitif, mais également des conséquences qu’elles dégagent. Nous avons eu plusieurs témoignages des familles qui s’interrogent sérieusement aujourd’hui sur l’avenir de leurs enfants. »
Les agressions commises sur les communes de Koungou et de Tsingoni, relancent « une nouvelle fois les questions de l’insécurité et de l’immigration sur notre territoire. Notre institution considère qu’aucun développement n’est possible sur un territoire miné par ces deux sujets ». Deux questions qui doivent être « une préoccupation de toute la nation » et doivent être traitées au sommet de l’Etat, selon lui : « Ainsi, nous demandons encore une fois que ces deux sujets soient inscrits à l’ordre du jour du Conseil des ministres. C’est pour nous une manière efficace pour sensibiliser toute la nation, mais également pour mobiliser les moyens qui conviennent au vu de l’ampleur des sujets. »
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