26.9 C
Dzaoudzi
vendredi 22 novembre 2024
AccueilFil infoLa PJJ recrute des éducateurs et éducatrices

La PJJ recrute des éducateurs et éducatrices

Le ministère de la Justice recrute par concours des éducatrices et des éducateurs pour sa direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Leur mission : accompagner les jeunes en conflit avec la loi et les aider à s’insérer dans la société.

La protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), direction du ministère de la Justice, mène une action éducative dans un cadre pénal. L’éducateur de la PJJ intervient sur décision d’un juge des enfants, d’un juge d’instruction ou d’un magistrat du parquet et assure la prise en charge éducative des mineurs pour lesquels une décision judiciaire est prononcée. L’éducateur construit un projet éducatif pour ces jeunes afin de les protéger, de favoriser leur insertion scolaire ou professionnelle et de lutter contre la récidive.

Selon le ministère de la Justice, cette action “garantit une réponse éducative plus rapide et plus lisible et améliore la prise en considération des victimes.”

Au tribunal, l’éducateur aide à la décision du magistrat et rencontre le jeune avant son passage devant le juge des enfants. Il évalue la situation et formule des propositions éducatives. Il est affecté au sein des services et établissements de la PJJ où il met en œuvre les mesures éducatives, les mesures de sûreté ou les peines prononcées par le juge. Cette intervention peut être menée soit à partir du lieu de vie habituel du jeune, soit dans un foyer (établissement de placement éducatif, centre éducatif renforcé, centre éducatif fermé, famille d’accueil…), soit en détention. L’éducateur travaille avec la famille du mineur dans une démarche de soutien et de respect de l’autorité parentale.

L’éducateur intervient également dans les procédures civiles afin d’évaluer la situation du jeune, son contexte familial, et apporter ainsi un éclairage au juge des enfants afin qu’il prenne les décisions adaptées, notamment en cas de situation de danger pour le mineur.

Remise de la BD de la PJJ au ministre Dupond-Moretti par un jeune en voie de réinsertion en mars 2022

Exerçant au sein d’une équipe pluridisciplinaire, l’éducateur de la PJJ accompagne les jeunes confrontés à la justice dans leur quotidien, leur propose des activités adaptées et construit avec eux un parcours éducatif individualisé, dont il rend compte au magistrat.

Une démarche que le ministère appuie par le témoignage de Maxime, éducateur de la PJJ, à consulter ici.

“Les futurs éducatrices et éducateurs sont des femmes et des hommes dynamiques témoignant d’un intérêt affirmé pour agir en faveur de la jeunesse en difficulté. Pédagogues, dotés d’un sens de l’initiative, de capacités d’écoute, d’empathie et d’analyse, ils assurent à la fois un suivi individualisé et la mise en œuvre d’activités collectives sportives ou culturelles avec les mineurs.”

La campagne de recrutement met en avant les missions essentielles de ce métier : transmettre des valeurs de citoyenneté et de vivre ensemble, construire des repères, fixer des règles et des objectifs, valoriser des compétences, aider les jeunes en difficulté à trouver leur place dans la société.

Les candidats peuvent par exemple être issus de filières sociales, sportives ou culturelles (STAPS, animation socio-culturelle, sciences humaines, sciences de l’éducation…).

Plusieurs voies d’accès au métier

La principale voie d’accès au métier d’éducateur de la PJJ est un concours de la fonction publique, accessible aux titulaires d’un diplôme de niveau bac +3.

Les inscriptions au concours sont ouvertes du 11 avril au 23 mai 2022. Les épreuves écrites auront lieu le 15 septembre 2022. Les épreuves orales d’admission se dérouleront à partir du 28 novembre 2022.

A l’issue du concours, les futurs éducateurs et éducatrices bénéficient d’une formation rémunérée à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse pendant 18 mois. La rentrée de la nouvelle promotion aura lieu le 1er mars 2023.

D’autres voies d’accès sont possibles :

  • Concours externe sur titres : être titulaire d’un diplôme d’État d’éducateur spécialisé.
  • Concours 3e voie : avoir exercé pendant 5 ans une ou plusieurs activités au cours des 10 dernières années, avec un contrat de droit privé.
  • Concours interne : être fonctionnaire ou agent public depuis au moins 4 ans.

Pour s’inscrire, rendez-vous sur le site “la justice recrute“.

Anne Perzohttps://lejournaldemayotte.yt
Anne PERZO Le journal de Mayotte https://lejournaldemayotte.yt

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139522
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139522
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139522
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139522
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139522
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139522
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...