Jamais deux sans trois. La découverte d’inscriptions racistes contre des agents mahorais début mai au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran, sonne comme un écho de deux faits similaires commis pour le premier en 2020 à Fleury-Mérogis (Ile-de-France), et pour le second en février 2022 au centre pénitentiaire de Bois d’Arcy (Yvelines). Le ministère informe Mansour Kamardine des réponses mises en place.
Deux parlementaires mahorais, Mansour Kamardine et Thani Mohamed Soilihi, étaient alors monté au créneau, pour demander justice au ministre qui en a la charge.
Le fait le plus récent à Orléans Saran concerne des inscriptions dans les locaux du syndicat CFDT de l’établissement. Ce qui avait incité Mansour Kamardine à réitérer auprès du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, en montant le ton, dénonçant dans son courrier un manque de réaction, demandant qu’une inspection soit menée sur les trois établissements, et de prendre en compte les intérêts moraux et familiaux des agents lors de leur mutation, c’est à dire d’inciter à leur retour sur leur île. Et enfin, que le procureur de la République soit saisi.
Le député vient de recevoir comme réponse de Laurent Ridel, directeur de l’administration pénitentiaire, l’assurance que “ces incidents sont traités avec la plus grande gravité par les directions interrégionales et celles des établissements pénitentiaires concernés”, en expliquant que des actions avaient été menées en interne pour “restaurer un climat de respect et de sérénité”.
Sur le cas plus précis du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran, une plainte a été déposée par l’établissement, “et une enquête a été diligentée par le parquet afin que de tels actes ne soient pas laissés impunis”.
A.P-L.
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