La découverte d’inscriptions racistes contre des agents mahorais début mai au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran, sonnait comme un écho de deux faits similaires commis pour le premier en 2020 à Fleury-Mérogis (Ile-de-France), et pour le second en février 2022 au centre pénitentiaire de Bois d’Arcy (Yvelines).
Sollicité par le député Mansour Kamardine, le ministère de la Justice, par la voix de Laurent Ridel, directeur de l’administration pénitentiaire, informait que des actions avaient été menées en interne pour “restaurer un climat de respect et de sérénité”. Une plainte a également été déposée par l’établissement.
Confirmée par celui qui a été maintenu comme ministre de la Justice, puisque Eric Dupond-Moretti explique dans un courrier adressé au député le 30 mai, qu’elle a été déposée auprès du procureur de la République de Versailles, et que le directeur interrégional des services pénitentiaires de Paris s’était rendu sur place, avait rencontré les organisations syndicales locales, et que ces dernières, dans un communiqué conjoint avec la direction de l’établissement du Bois d’Arcy, témoignaient de “leur réprobation conjointe contre cet acte et fait part des diligences menées en lien avec l’autorité judiciaire.” “Le cas échéant, des sanctions administratives seront également envisagées”, contre “des actes intolérables”, souligne le ministre.
Le garde des Sceaux informe par ailleurs que la reconnaissance des intérêts matériels et moraux pour les agents voulant être mutés à Mayotte, est effective, mais que “le nombre de demande d’affectations sur ce territoire est supérieur aux postes ouverts à la mobilité”, tous ne peuvent donc être mutés.
Enfin, le ministre confirme son annonce faite lors de son passage à Mayotte, il y aura bien “un second établissement pénitentiaire”, “les études sont lancées”.
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