En soi, aucune action n’a été actée, mais comme le dit le communiqué du conseil départemental, c’est la “première initiative concrète”, qui décline la décision prise lors du comité de pilotage du Plan Global des Transports et de Déplacement de créer une autorité de transport regroupant toutes les autorités organisatrices enfin d’avoir une offre de transport structurée, coordonnée.
Les 1er et 3ème VP, Salime Mdere et Ali Omar ont présidé ce comité de pilotage exclusivement dédié aux navettes maritimes, en présence des intercommunalités concernées, et des partenaires Etat, dont la DEAL.
Il faut en effet produire un projet concerté et harmonieux entre l’offre de transport en commun terrestre urbain d’un Bus à Haut Niveau de Services (BHNS), les lignes maritimes et les pôles d’échange multimodaux. Ce sont 7 lignes routières et 3 maritimes qui sont prévues. Pour rappel, ces dernières vont relier Mamoudzou à partir de Longoni au Nord, Iloni au Sud, et Petite Terre (Fongoujou).
“Deux cabinets d’experts assistent le Conseil départemental dans sa mission : une maîtrise d’œuvre pour la conception des ouvrages maritimes et terrestres dont la mission a commencé en 2019, et un cabinet d’experts pour le volet exploitation des lignes dont la mission est en cours de démarrage”, indique le CD. Rappelons que l’efficacité passe par une compétence au moins équivalente à celle de ces cabinets au sein de la collectivité, comme le soulignait dans nos colonnes Mohamed Hamissi, directeur environnement, PCAET, transport et mobilité à la CCPT.
Le CD nous apprend que les embarcadères destinés à accueillir les navettes assurant ces services sont en cours d’aménagement sous sa maîtrise d’ouvrage.
L’instance de pilotage n’a pas encore vraiment tranché sur le type de navires retenus pour ces navettes maritimes, ni le modèle économique. La mise en œuvre est prévue “à l’horizon 2024”.
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