Ce dimanche soir, la police nationale a été appelée au rond point du stade de Passamainty, dans le cadre d’une rixe entre jeunes, comme l’ont révélé nos confrères de Mayotte la 1ère. Arrivés sur place, les policiers ont constaté un attroupement autour d’un banga où gisait un jeune, la cheville partiellement sectionnée par des coups de chombo. “Il aurait été mis à l’abri par des voisins après avoir été agressé”, explique le commandant Stéphane Cosseron.
Un peu plus loin, un deuxième jeune aurait reçu “des coups de machette” dans sa maison, par les mêmes auteurs, “on suppose qu’il s’agit d’une bande de Doujani, car plusieurs affrontements ont opposé les deux villages peu de temps avant, mais l’enquête est en cours. Elle devra vérifier plusieurs témoignages rapportant qu’un des agresseurs aurait tiré en l’air avec une arme à feu.”
Le pronostic vital du jeune de 13 ans avait été partiellement engagé, mais ils seraient désormais hors de danger, bien que “gravement atteint”.
Une quarantaine d’individus serait impliquée au total.
Dans un communiqué, Daniel Zaïdani, conseiller départemental de Pamandzi, et ancien président du Département, condamne évidemment ces “actes ignobles de barbarie”, qui se sont produits au cours des deux nuits du week-end selon lui, et rapporte l’usage de Batte de Baseball, coupe-coupe, Bois à clou, “conduisant à des mutilations d’une extrême gravité”. Il demande au préfet “une réaction très vive” pour “annihiler définitivement ces violences juvéniles qui menacent sérieusement l’équilibre fragile de notre société.”