Après avoir rencontré le vice-recteur ce matin, puis le préfet en début d’après-midi, les enseignants du premier degré en grève ont décidé de reconduire leur mouvement pour “l’égalité de traitement. “Nous n’avons rien obtenu, il faut une mesure qui gomme les inégalités”, précise Rivomalala Rakotondravelo, secrétaire général du SNUipp, syndicat majoritaire des enseignants du premier degré. Les instituteurs maintiennent leur trois points de revendication :
– le maintien d’un dernier congé administratif à l’instar des enseignants du second degré,
– l’alignement du niveau des allocations familiales sur celui des autres départements,
– un plan d’intégration des instituteurs mahorais dans le corps des professeurs des écoles. Une réunion de groupe a été proposée par le vice-rectorat à la fin du mois de mai sur le sujet.
“Le Préfet estime qu’un congé bonifié accordé à 50%, à titre transitoire, au bout de 3 ans constitue une grande largesse de la part du gouvernement et qu’on devrait s’en réjouir … Une vraie insulte : cela n’enlève en rien la nouvelle discrimination que créent les nouvelles dispositions”, ajoute le syndicaliste. La préfecture n’a pas souhaité faire de commentaire.
Les grévistes espèrent obtenir ce mercredi le soutien des parlementaires mahorais. Un rassemblement est prévu ce mercredi à partir de 7h30 sur la Place de la République. La circulation pourrait être perturbée durant la matinée à Mamoudzou.
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