Malgré la réunion sécurité qui s’est tenue la semaine dernière au lycée de Dzoumogné, les actes de violences dans et aux abords du lycée, continuent.
Les personnels du LPO de Dzoumogné annoncent avoir exercé leur droit de retrait depuis ce mardi 25 février, “afin de garantir la sécurité des élèves et la leur”. Ils rapportent des événements violents, “quasi quotidiennement aux abords et à l’intérieur du lycée depuis 3 semaines, avec un caillassage d’une grave intensité de l’intérieur du lycée le 24 Février)”. La mesure sera reconduite “tant que nécessaire”.
“Nous sommes d’autant plus choqués que les bandes de jeunes agressant les élèves du lycée sont connues dans l’ensemble de la commune, et agissent à visages découverts devant de nombreux témoins. Les personnes censées assurer notre sécurité aux abords du lycée (police municipale et équipe mobile de sécurité), sont elles-mêmes impuissantes et dépassées par les événements. Nous nous étonnons qu’aucune enquête ne semble avoir été diligentée à l’encontre des auteurs des faits.
Par conséquent, nous exigeons des moyens et des mesures appropriés assurant notre sécurité et celle de nos élèves. Nous demandons une présence permanente de gendarmes, qui débuterait avant l’ouverture du lycée, ce jusqu’au départ de l’ensemble des élèves et du personnel de l’établissement. En l’absence de mesures claires et précises de nature à ramener la sécurité et la sérénité sur notre lieu de travail, nous reconduirons notre droit de retrait.
Nous sommes ouverts pour tout dialogue, ayant vocation à apaiser la situation.”
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