“Corruption des élus, critique des maires, propos déplacés vis-à-vis du président, mise en cause du directeur général des services, des parlementaires, demande de départ du préfet, confusion dans les dates et les termes, tutoiement des personnes auxquelles il s’adresse”, la majorité du président Soibahadine Ramadani a relevé les attaques. Rien de surprenant venant de l’ancienne tête du Département, lui qui a toujours engagé un combat frontal avec l’Etat lui reprochant son inaction, au risque de ne rien obtenir en retour. Ce n’est d’ailleurs pas une première puisqu’en 2011, alors qu’il présidait le CD, il avait déjà demandé la tête du préfet.
« Son propos appelle la condamnation la plus unanime de notre part à plus forte raison, dans une période – celle de l’épidémie de Covid-19 -, qui nécessite le rassemblement et non la division, la recherche de l’unité et non l’invective, au-delà des opinions de chacun », réagit le président Soibahadine qui prend acte des excuses formulées ensuite par Daniel Zaïdani.
Il rappelle, pour sa part, « son plein et entier soutien au Directeur général des services, Mahafourou Saidali, un même “soutien au représentant de l’Etat, le préfet, attaqué en des termes inqualifiables. Nous entretenons avec lui des relations constructives et de confiance. Qu’il soit clair que M. Zaidani n’engage en rien le Département quand il s’exprime ».
La majorité départementale souligne enfin « que profiter de cette période pour faire campagne pour le second tour des élections municipales est profondément déplacé. Chaque chose en son temps ! »