C’est un sujet sur lequel la vigilance du CESEM n’a pas failli : la piste longue sur laquelle s’est engagé Emmanuel Macron, « oui, on le fera ! », fait l’objet d’un vœu du Conseil Economique, social et environnemental de Mayotte (CESEM) à l’unanimité de ses membres.
Il n’a d’autre valeur que celle de s’assurer que cette fois, les budgets destinés aux études promises par le président de la République, ne soient pas fléchés vers d’autres lignes.
IL avait donné l’assurance qu’elles seraient condensées, « pas plus de 18 mois », ayant déjà fait l’objet d’un débat public en 2011 au terme duquel plusieurs scenarii étaient arrêtés. Sans doute devront-elles être abondées cependant par la nouvelle donne de la subsidence de l’île lié à « l’effet volcan » de la vidange de la chambre magmatique.
La préfecture avait d’ailleurs indiqué que le contrat de convergence de 1,6 milliard d’euros intègre des actions de dimension stratégique pour le territoire (piste longue de l’aéroport de Mayotte, équipements en matière d’eau et d’assainissement, etc.)
Le Chef de l’Etat a demandé que les engagements soient mis en œuvre avant la fin de son quinquennat, « Je viendrai en rendre compte parce que je veux que les résultats, vous puissiez les voir ». Evidemment, depuis, la crise Covid s’est déclarée, mais le projet reste d’actualité.
Dans son vœu, le CESEM sollicite de l’Etat « la prise en compte dès à présent des conséquences négatives inévitables sur le lagon, d’une part, par la mise en œuvre des méthodes pragmatiques exemplaires, et d’autre part, en réservant l’enveloppe nécessaire pour le financement des travaux de réhabilitation de certains écosystèmes et des équipements de suivi et de surveillance environnementale du lagon. »
Il émet d’ailleurs le souhait d’être associé aux travaux du Comité de pilotage.
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