Amputé d’une partie de ses membres indépendantistes et démissionnaires, le gouvernement de coalition de Nouvelle-Calédonie est tombé. Ces derniers issus du FLNKS, le Front de libération nationale kanak socialiste, protestaient depuis plusieurs mois contre la vente de l’usine de nickel du groupe Valé à un consortium calédonien et international. Ils y voyaient une perte de richesses pour leur île.
Dans un communiqué, Sébastien Lecornu indique que « la défense des 3.000 emplois du site et la protection de l’environnement et de la population restent les principales préoccupations de l’Etat ».
Il fait également cas d’un prêt de 240 millions d’euros de l’Etat accordé pour renflouer les finances de la collectivité française, mises à mal par les conséquences économiques de la quatorzaine sanitaire. Un nouveau soutien « était en cours de finalisation ».
Enfin, la 3ème consultation sur l’indépendance du pays est toujours au programme, la dernière en octobre 2020 avait vu une montée du « oui ».
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