Vers 8h, un premier tir de grenade lacrymogène laissait entendre aux habitants qu’une nouvelle opération était en cours à la suite des évènements de vendredi. La gendarmerie nous confirme une action impliquant un grand nombre de fonctionnaires.
“Nous menons une opération dans les quartiers de logements informels, afin d’interpeller les auteurs des violences de vendredi, et d’intercepter les étrangers en situation irrégulière qui y vivent, nous rapporte le colonel Capelle, commandant de la gendarmerie nationale, ce sont des gendarmes territoriaux et mobiles, ainsi que les policiers du GAO, le Groupe d’Appui Opérationnel, qui sont déployés”.
Les agressions et les pillages de la nuit de vendredi à samedi ont pour l’instant donné lieu à 3 interpellations. Ils ont été placés en garde à vue et l’un d’eux est incarcéré au centre pénitentiaire de Majicavo.
Ce déchainement de violence est une réponse à l’arrêté du préfet de démolition du quartier informel Jamaïque, évoqué comme un “Etat dans l’Etat”, par un des proches résidents.
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