Dans la nuit du 30 au 31 août 2022, une embarcation était détectée vers 3 h du matin aux abords des côtes de Mayotte. A bord, 34 personnes, dont 21 femmes et 8 enfants.
Le kwassa arrivait de Madagascar. C’est donc une distance 4 fois plus importante que lorsque les kwassa arrivent d’Anjouan qu’ont dû parcourir ces migrants.
Une fois ramenés à terre, les passagers étaient placés au Centre de Rétention administrative (CRA) de Pamandzi, et se sont vus signifier une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Les 1er et 2 septembre, 27 d’entre eux en situation irrégulière, dont un de nationalité syrienne, ont été reconduits sur un vol commercial à destination de leur pays de départ par les agents de la police aux frontières (PAF).
Les deux passeurs ont été placés en garde à vue et ont été jugés en comparution immédiate, avec de lourdes peines à la clef. L’un d’entre eux, en état de récidive, a été condamné à 14 mois de prison ferme, avec incarcération et de 10 ans d’interdiction de territoire français. Le second, condamné à 6 mois de prison avec sursis et 3 ans d’interdiction de territoire français, a été reconduit au CRA de Pamandzi en vue de son éloignement.
« Depuis le début de l’année, ce sont plus de 300 kwassa qui ont été interceptés par les forces de police et de gendarmerie, indique la préfecture de Mayotte, près de 14.500 étrangers en situation irrégulière ont été reconduits dans leur pays d’origine.
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