Une opération de contrôle menée le 1er mars en coordination avec les services de l’Etat, le Parquet, les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), le CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), les FAZSOI (Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien), la Direction de la mer, le Bureau d’Action de l’Etat en mer, visait la pêche illégale dans l’archipel des Glorieuses, au nord, entre Mayotte et Madagascar.
Elle a permis de démanteler deux campements de trente pêcheurs. Selon un communiqué des TAAF, ils sont comoriens et malgaches et installés sur l’île du Lys (île française inhabitée au nord est de Mayotte). Près de trois tonnes de produits de la pêche (poissons et holothuries) et du matériel de pêche (45 lignes de pêche et 30 hameçons) ont été saisis.
Les autorités précisent que les pêcheurs illégaux ont été verbalisés et ont dû quitter la zone à bord de leurs 8 embarcations, après que les militaires se soient « assurés de leur autonomie en vivres, eau et carburant ».
Cette opération de police fait suite à plusieurs autres conduites en 2014 dans les îles Eparses par les frégates de surveillance « Nivôse » et « Floréal » et par le patrouilleur « Le Malin », basés à La Réunion.
L’archipel des Glorieuses, situé au nord-est de Mayotte, est géré par l’administration des Terres australes et antarctiques françaises. Il est constitué de l’île de Grande Glorieuse et de l’île du Lys, refuge d’un grand nombre d’oiseaux marins. Ces îles sont, depuis 2012, au cœur du parc naturel marin des Glorieuses, dont la biodiversité constitue une référence sur le plan mondial.
A.P-L.
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