C’était une agression gratuite: en juin dernier, un jeune qui revenait de son collège de Dembéni avait reçu un coup de couteau dans la jambe à sa descente de bus à Chirongui. Ses deux agresseurs lui avaient simplement demandé s’il était originaire de Tsimkoura. Une ITT d’un jour avait été délivrée à la victime.
L’un des auteurs est toujours recherché par les gendarmes. C’est une des agressions parmi d’autres, à coups de marteau, de chaîne de moto, de jets de pierres, qui émaillent de temps à autre les tensions entre les deux villages.
” Trois jeunes de Chirongui sont toujours détenus dans ce dossier, évoqué hier devant la chambre de l’instruction, où l’un d’eux, âgé de 20 ans, demandait sa remise en liberté”, nous apprend le site Clicanoo.
L’avocat général Vincent Le Pannerer évoquait la difficulté de remonter à l’origine de ces violences entre bandes et se faisait l’écho du procureur de Mayotte Joël Garrigue, “heureusement qu’il n’y a pas encore trop d’armes à feu dans cette île”.
Le jeune de 20 ans mis en examen, a été maintenu en détention. Il risque 10 ans de prison.
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