Incontestablement, la droite a remporté une victoire écrasante, ce dimanche 29 mars 2015, lors du second tour des élections départementales. Selon les derniers résultats, elle remporterait ainsi deux départements sur trois.
Ce sont 25 départements qui ont basculé de gauche à droite et un seul, la Lozère, dans l’autre sens. Au final, 66 départements vont être dirigés par la droite et 33 par la gauche, à l’issue de ces élections. La majorité reste néanmoins indécise dans le Vaucluse, où les deux camps sont à égalité et le FN, qui n’a décroché aucun département, est en position d’arbitre.
Selon la totalisation en voix effectuée par le ministère de l’Intérieur à 23h30 (heure métropolitaine), l’alliance UMP-UDI arrive en tête avec 36,3% des voix, devant le PS-Union de la gauche avec 25.13% et le FN à 22,45%.
Voici les résultats dans quelques départements clés:
• Aisne : le FN espérait ravir ce département situé en Picardie, au nord de Paris. Selon les résultats officiels, c’est finalement la droite qui arrive d’une courte tête devant la gauche. L’UMP et l’UDI obtiennent neuf cantons tandis que la gauche en conserve huit. Les quatre derniers tombent dans les mains du FN.
• Allier : l’un des deux derniers départements communistes bascule à droite. Selon les résultats définitifs, les binômes de droite obtiennent la majorité au conseil départemental avec 20 sièges. La gauche en a obtenu deux de moins.
• Bouches-du-Rhône : l’ère de Guérini touche à sa fin. Le département de Marseille, à gauche depuis 60 ans, passe aux mains de la droite. La chef de file de l’union de la droite, UMP-UDI, Martine Vassal, a gagné 10 cantons sur 17.
• Côtes-d’Armor : selon des résultats officiels, le département, à gauche depuis 39 ans, bascule à droite. L’UMP-UDI remporte 15 des 27 cantons.
• Corrèze : selon les résultats officiels communiqués par la préfecture, le département, fief du président de la République, bascule à droite en remportant au moins 11 cantons sur 19.
• Essonne : le département de Manuel Valls bascule à droite. Le président sortant du Conseil général a expliqué que seuls 5 à 6 cantons sur 21 devraient rester à gauche.
• Nord : Cet autre bastion de la gauche passe à la droite.
• Pyrénées-Atlantiques : le département bascule à droite. Dans le reste de la région aquitaine, les 4 autres départements restent à la gauche.
• Pyrénées-Orientales : selon les résultats officiels, le département reste à gauche. Ségolène Neuville, la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion, a été réélue au Conseil départemental, en récoltant 51,10% des voix.
• Saône-et-Loire : la Saône-et-Loire, présidée par Arnaud Montebourg entre 2008 et 2012, passe à la droite qui remporte 16 cantons, contre 13 pour la gauche.
• Seine-et-Marne : selon des résultats officiels, le plus grand département d’Ile-de-France, passe à droite. L’UMP recueille plus de 36% des voix contre 12,58% pour le PS, qui le dirigeait depuis 2004.
• Seine-Saint-Denis : la gauche conserverait la Seine-Saint-Denis, selon Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale et ancien président du Conseil général.
• Val-de-Marne : la gauche conserve le Val-de-Marne, en remportant 14 cantons sur 25. Après la défaite des communistes dans l’Allier, le Val-de-Marne reste le seul département présidé par le parti communiste.
• Var : la droite conserve le département face au FN. L’UMP et l’UDI faisaient face au parti frontiste dans 20 des 22 cantons encore en jeu.
• Vaucluse : c’était également l’un des grands espoirs du FN mais le département n’est finalement pas remporté par le parti frontiste. Pour autant, aucune majorité ne se dessine puisque la droite et la gauche remportent le même nombre de conseillers, 12 chacun. Le FN et la Ligue du Sud totalisent 10 conseillers.
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