Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué l’attaque de l’université de Garissa au Kenya, un véritable carnage qui s’est déroulé ce jeudi 2 avril. Au total, au moins 147 personnes sont mortes lors de cette prise d’otages. 80 autres personnes ont été blessées, neuf sont dans un état critique.
Hier jeudi, juste avant l’aube, quatre hommes armés de fusils mitrailleurs AK47 ont pénétré sur le campus de l’université de Garissa et ont pris en otage environ 400 étudiants, répartis dans six dortoirs. Les médias kényans rapportent qu’ils ont libéré 50 musulmans gardant captifs les chrétiens.
Pendant quinze heures, policiers et militaires ont échangé des coups de feu avec les quatre terroristes avant de lancer un assaut final vers 22 heures. Plusieurs terroristes se sont alors fait exploser avec leurs ceintures piégées.
Depuis que l’armée kényane a pénétré sur le sol somalien pour combattre les Shebab, le Kenya est exposé à des attaques de représailles. Ce fut ainsi le cas en juin et juillet 2014 lors d’une série de raids sur la côte qui avaient coûté la vie à près d’une centaine de personnes. En 2013, l’assaut lancé contre un centre commercial de Nairobi, la capitale, avait fait 67 victimes.
Cette dernière prise d’otage est le pire attentat commis sur le sol kényan depuis l’attaque contre l’ambassade américaine de Nairobi en 1998.
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