Deux missions parlementaires sont en ce moment au travail dans notre département. La première concerne les circuits courts et la relocalisation des filières agricoles et alimentaires. Elle est conduite par les députés Brigitte Allain et Hervé Pellois et souhaite identifier les freins au développement de la production locale. La volonté est de faire des propositions pour favoriser les filières agricoles et alimentaires localisées sur le territoire.
Après la Dordogne, les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône, la mission s’arrête donc cette semaine dans l’océan Indien, à Mayotte puis à La Réunion.
La seconde mission parlementaire porte sur la régulation économique Outre-mer, autrement dit, un contrôle de la mise en œuvre de la loi Lurel. C’est la députée de La Réunion Ericka Bareigts, qui a été nommée par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale pour effectuer cette mission. Elle avait été la rapporteure du texte à l’Assemblée nationale, elle connaît donc très bien cette loi.
Le texte s’emploie à «améliorer les structures des économies ultramarines en renforçant la concurrence et en aidant au développement des filières de production». Cette loi prétend également défendre le pouvoir d’achat des Ultramarins par des mécanismes équilibrés de réglementation des prix comme le « bouclier qualité-prix » ou la limitation des tarifs bancaires.
Après s’être rendue en Guyane et dans les Antilles à la fin du mois d’avril, Ericka Bareigts est à Mayotte depuis hier lundi pour trois jours avant de poursuivre sa mission à La Réunion. Elle doit rencontrer des acteurs du monde économique, institutionnel et des élus pour contrôler la bonne application de la loi dans chaque territoire.
A l’issue de sa mission, elle remettra un rapport en juillet qui sera une première évaluation de ce texte. Cette loi Lurel, présentée comme le texte majeur pour les outre-mer de ce quinquennat, souhaitait traduire l’engagement n°29 de François Hollande pendant sa campagne présidentielle : «Je lutterai sans concession contre les monopoles et les marges abusives pour réduire la vie chère.»
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