La vice-présidence de l’Union des Comores, chargée du ministère des finances, du budget, de l’économie a publié le 1er juin une décision de suspension de vente du ciment importé par Lafarge Comores et Cofipri.
La COmpagnie FInancière PRIvée luxembourgeoise, vient de s’installer en Union des Comores pour y produire du ciment vert, à 80% composé de pouzzolanes (roche volcanique).
Mais une enquête est diligentée et porte sur les pratiques de Lafarge Comores et COFIPRI accusée de pratiques anticoncurrentielles : « ces deux sociétés vendraient ce produit tout à la fois en tant que grossiste, semi-grossiste et détaillant », indique la vice-présidence.
Une décision qui est à relier avec la polémique qui enfle sur l’île de Ngazidja (Grande Comore) depuis que Lafarge Comore a informé en mai 2015, vouloir y importer du ciment. Or, l’accord signé en 2013 portait sur une usine de production de ciment, et 2 000 emplois étaient à la clef. En décidant d’importer, il se positionne comme concurrent des importateurs comoriens déjà dans la filière.
En attendant les conclusions de l’enquête de la Direction de la Concurrence, la vente de ciment Lafarge Comores et de ciment vert COFIPRI est suspendue et leur interdit toute importation de ciment.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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