Une fillette renversée par une voiture
Ce dimanche 28 juin à 10h15, sur la route départementale 5 au niveau du village de Malamani commune de Chirongui, un automobiliste renverse une fillette âgée de trois ans qui traverse la chaussée sur un passage pour piéton accompagnée de sa grand-mère. La victime est prise en charge par un autre automobiliste, témoin des faits qui la transporte à l’hôpital de Mramadoudou. Elle est transférée sur le CHU de Mamoudzou. Son pronostic vital n’est alors pas engagé.
Le conducteur en cause est soumis au dépistage d’alcoolémie par air exprimé dont le taux est de 1.5mg/L. De plus, il n’est pas titulaire du permis de conduire et son véhicule n’est pas assuré. Il est placé en garde à vue à la brigade de M’Zouazia pour répondre de ces infractions.
Malheureusement,à 17h15, la victime est transférée au service de réanimation, son état se dégrade et son pronostic vital est engagé.
Agression sexuelle sur mineure
Au niveau du pont de M’Ronabeja à Kani Kéli ce samedi 27 juin, une jeune fille de 10 ans lave le linge à la rivière en compagnie de sa tante et de sa cousine. Alors qu’elle se retrouve seule, elle est abordée par un homme d’une quarantaine d’années qu’elle connaît. L’individu va à sa rencontre, la saisit par le poignet et la conduit de force à l’intérieur du cimetière en franchissant un muret en parpaing, à l’abri de tout regard extérieur. Il lui retire la culotte et la fait allonger au sol sur un sac de type “cabas” puis frotte sa verge contre le vagin de la fillette. Après l’acte, il lui propose des bonbons que l’enfant mange sur place. Ils retournent ensuite près du pont. Le père viendra récupérer la fillette.
De retour à la maison, la fillette se change et raconte les faits à sa mère qui contacte la gendarmerie.
Le médecin requis indique que les rougeurs marquées sur le haut de l’hymen correspondant à un frottement prononcé. Trace compatible avec une pratique sexuelle courante sur le département consistant à frotter la verge sur le vagin sans acte de pénétration à proprement parler (dénommée “gouroua”).
Le 28 juin 2015, l’audition filmée de la victime est enregistrée. Plusieurs prélèvements sont réalisés sur ses vêtements et sur des objets laissés sur les lieux. L’auteur présumé de cette agression est interpellé et placé en garde à vue.
L’enquête est en cours par la brigade de M’Zouazia.
Il passe du brancard aux menottes.
Les pompiers sont intervenus à Cavani, prés de la Bibliothèque ce 26 juin à 15h pour prendre en charge un blessé qu’ils installaient sur un brancard dans leur véhicule de secours. Mais l’homme était dans un état d’excitation extrême, selon la Police nationale, et avait un comportement imprévisible. Malgré les ceintures de maintien sur le brancard, l’homme à plusieurs reprises, gesticulait violemment dans tous les sens, obligeant les policiers à utiliser la force.
Car deux effectifs de police accompagnaient les Sapeurs Pompiers jusqu’au C.H.M. Ne disposant pas de ceinture de contention, et afin de préserver son intégrité physique, celle des Sapeurs Pompiers et des policiers, ces derniers procédaient au menottage de l’individu. Les effectifs du SAMU parvenaient à administrer un calmant par piqûre à l’individu, ce qui permettait de le transférer sur leur brancard possédant des bracelets et ceinture de contention.
“Cet homme, de type africain d’environ 35 ans, semblait avoir absorbé des substances toxiques pour son système nerveux”, indiquent les policiers. Il ne disposait pas de justificatif d’identité sur lui.
Secours sur un kwassa-ambulance
Le 28 juin 2015 vers midi, la brigade nautique est sollicitée par les pompiers pour récupérer trois personnes dont deux blessés, passagères d’un kwassa arrivé dans la matinée sur la plage d’Apondra à Acoua en provenance d’Anjouan
Aaprès avoir récupéré l’équipe de secours, ils découvrent les trois personnes sur la plage. Une adolescente de 14 ans présente des brûlures aux mains, aux pieds et au ventre et une femme de 35 ans souffre d’une ancienne fracture d’environs 6 mois mal soignée du bras gauche. La troisième personne, un bébé est en bonne santé. Les victimes sont prises en charge et évacuées sur le centre hospitalier de Mamoudzou.
Un homme qui ne manque pas de papiers
La Brigade anticriminalité (BAC) a contrôlé un homme à cyclomoteur et porteur d’un casque militaire, au rond point du Commandant Passot ce 26 juin vers 16h. Étant prié de montrer ses papiers, ce dernier sort de sa sacoche 3 téléphones portables, 3 cartes grises, 3 cartes nationales d’identité française de personnes différentes ainsi qu’un passeport français. Devant les interrogations des fonctionnaires de police sur leur provenance, l’individu donne plusieurs versions. Il lui était également demandé d’ouvrir son sac à dos qui, quant à lui, contenait des pochons prévus à la vente. Interrogé l’homme déclare qu’il s’agit de tabac qu’il vend comme produits stupéfiants. Il était aussi en possession d’un couteau à cran d’arrêt.
Le chauffeur du cyclomoteur ne pouvait pas présenter de titre permettant de séjourner sur le territoire français. Il est placé en garde à vue, puis laissé en liberté pendant la poursuite de l’enquête.
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