Une mission d’inspection et un peloton de 30 gendarmes, sont les réponses du gouvernement à l’interpellation du sénateur LR Abdourahamane Soilihi sur l’insécurité à Mayotte, lors de la séance des questions au gouvernement du mardi 1er mars,
Il a rappelé les 12.600 signatures de la pétition du Collectif des citoyens inquiets de Mayotte, qui a donné lieu à plusieurs tribunes nationales, dont celle du Figaro dont le JDM s’était fait l’écho. Le sénateur s’appuie sur ces deux relais pour demander des mesures concrètes: “Les moyens matériels et personnels de lutte contre le fléau manquent de manière criante et le travail des policiers sur place s’avère de plus en plus difficile.”
Le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement lui a répondu pour Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur retenu à l’Assemblée nationale, et affirme “que le gouvernement est conscient des difficultés qui se posent à Mayotte sur le sujet. Et c’est pour cela qu’une mission d’inspection dépêchée sur place évaluera la politique de lutte contre l’insécurité sur trois points : L’évaluation de l’organisation des services de sécurité sur le territoire, L’implication des Collectivités locales mahoraises en matière de sécurité, Les moyens d’action et les ressources à privilégier. Un groupement de pelotons composé de 30 gendarmes sera bientôt à Mayotte pour prêter mains fortes aux forces de l’ordre sur place pour faire face à cette situation.”
Abdourahamane Soilihi a répliqué “qu’entre missions d’inspections et législation par voie d’ordonnances à répétition, les habitants de Mayotte ne s’y retrouvent pas”. Il demande que le Gouvernement déploie activement de réelles mesures “pour lutter efficacement contre ce phénomène par des actions de démantèlement des réseaux et bandes existants et que les auteurs de ces actes soient traduits devant la justice.”
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