La situation incroyable des étrangers en situation régulière ne s’est améliorée qu’en cours de nuit. La réunion avec la directrice de cabinet du préfet et les élus locaux de Bouéni-Kani Keli, s’est soldée hier au soir par un échec. La population refuse tout hébergement dans une structure municipale ou départementale, défendant que l’Etat doit assumer ses responsabilités après avoir accordé des titres de séjour.
A 3 heures du matin, les associations Solutions éducatrices, Comité comorien du sud de l’île et deux autres associations communales ont décidé de dispatcher les 70 personnes encore présentes sur le bord de la route dans des familles, “certaines à Ongoujou, d’autres à Tsararano”, indique Kamaralay Djamil Saïndou, représentant de Solutions éducatrices.
Il avait auparavant saisi la défenseur des droits de l’enfant, Dominique Versini qui a demandé à son relais régional de prendre les choses en main. “Une réunion se tient ce matin à 8h30 au stade de Chirongui avec nos associations pour trouver une solution”, nous indique Kamaralay Djamil Saïndou.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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